Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon

  Continuons la mobilisation

Les manifestations en Languedoc-Roussillon

Le 11 mars à Perpignan à 18h00

Pierre Gattaz, président du MEDEF, viendra discourir à l’invitation de l’UPE 66 au Palais des congrès de Perpignan : Nous lui ferons la haie d’honneur qu’il mérite. 

Nous organisons un bus au départ de Montpellier avec halte à Narbonne-Sud pour que les militants de Narbonne puissent se joindre à la mobilisation. RDV 14h00 - en bas de l'avenue de l'aéroport international, à droite de l'hotel Mercure, vous verrez les drapeaux - pour départ 14h30 précise  - Retour assuré après la manifestation.

Afin de gérer le remplissage du bus, merci de bien vouloir nous informer de votre venue par retour mail en nous indiquant votre nom, prénom et votre numéro de téléphone.

Le 12 mars, on marche pour la Culture

Stop à la casse ! Budgets du Ministère, des Collectivités territoriales, loi MAPAM sur la délégation de compétence, droits sociaux ... 

A Montpellier à 11h30 à la DRAC- Assemblée Générale avec la CGT culture - puis marche jusqu’à la Région avec halte à l’Agglo de Montpellier. Fin de la marche devant la DIRECCTE - services déconcentrés du Ministère du Travail, place Paul BEC en bas du Polygone.

A Perpignan à 13h00- rassemblement Place du Castillet - marche en direction du Conseil Général, puis à la Préfecture, et à la Mairie.

Le 13 mars - dernier jour de négociation assurance chômage

Le Ministère du Travail ne doit pas donner son agrément à une convention d’assurance chômage qui entérine la mise à sac de nos droits sociaux !

A Montpellier set-in à partir de 10h00 : devant la DIRECCTE, place Paul BEC, durant cette dernière journée de négociation.

NÉGOCIATION ASSURANCE CHÔMAGE : L'ENTOURLOUPE DU MEDEF !

La dernière séance prévue le 13 mars a été reportée au 20 mars  …

La manifestation du 13 est donc reportée au 20 mars

Le patronat, Medef en tête, vient de reporter la séance du 13 au 20 mars.
Que cache un tel report de « l'ultime » séance de négociation, inédite dans ce type de négociations?

Le Medef, la Cgpme et l'Upa ont commencé la négociation avec une position extrêmement violente à l'encontre des droits de tous les demandeurs d'emploi et des salariés intermittents du spectacle en particulier. Le patronat a vacillé le 27 février devant l'ampleur de nos mobilisations à Paris comme dans 22 autres villes.

Le report d'une semaine vise à contourner les fortes mobilisations annoncées des 13 et 18 mars.

Tout indique que cette décision annonce une entourloupe majeure : le Medef et compagnie pourraient tenter de faire passer la casse des droits à l’assurance chômage le 20 mars ! Plus que jamais nous devons rester vigilants.

La manifestation du 13 est donc reportée au 20 mars.  

D’ici là le 18 mars nous appelons les professionnels du spectacle à défiler dans l’unité aux côtés de tous les privés d'emploi,  travailleurs précaires et l’ensemble des salariés pour la défense de la protection sociale, contre le pacte de responsabilité.

AUDE

Carcassonne  à 11h30, devant la CPAM

Narbonne à 18h00, devant la médiathèque

GARD

Nîmes  à 12h00, devant la Préfecture

HERAULT

Montpellier à 14h30, départ au Peyrou

LOZÈRE

Mende à 10h00, Place du Foirail

P/O

Perpignan à 10h30, Place de la Victoire.

La mobilisation porte ses fruits, le 27 en fin de journée le MEDEF paraîssait plus en retrait sur la suppression du régime des intermittents et intérimaires en admettant "qu’il n’y a pas qu’une seule solution possible", mais pour l’instant rien ne bouge réellement.

Le patronat reste arc-bouté sur ses positions : il faut réduire le déficit et pas un centime ne doit sortir de la poche du patronat.

Qui va donc payer ? Les chômeurs !

Les intermittents et les intérimaires d’abord, qui vont rejoindre le régime général. Les seniors ensuite, le MEDEF veut faire reculer à 55 ans l’âge où les demandeurs d’emploi peuvent obtenir 36 mois d’indemnisation, aujourd’hui c’est 50 ans. Dans un contexte où le chômage des seniors et le chômage de longue durée explosent, c’est condamner de nombreux demandeurs d’emploi à la pauvreté.

Les salariés licenciés qui bénéficient d’une indemnité supra légale vont être aussi mis à contribution, le différé d’indemnisation est aujourd’hui de 75 jours, le MEDEF veut supprimer cette limite.

En bref,

Nous étions 20 000 à défiler dans 22 villes dans toute la France. A Montpellier, nous étions près de 400 rassemblés devant le MEDEF. En début de soirée, le patronat a fait quelques concessions sur ce point, Cf. Eric Aubin, négociateur de la CGT,  le MEDEF commence à reculer et devrait présenter un nouveau texte d'ici la séance prochaine, prévue le 13 mars.

Reculer, n’est pas abandonner. N’en doutons pas, le MEDEF voudra revoir à la baisse, la copie des droits des salariés privés d’emploi, des travailleurs précaires, des intérimaires comme des intermittents du spectacle. C’est l’intention qui compte, preuve en est le texte avec lequel le MEDEF est arrivé à la table

Comme nous l’avons rappelé devant le MEDEF : l’assurance chômage est le filet de sécurité qui joue en temps de crise mais aussi